East Survivors

Vous pouvez tenter de survivre et rechercher vos amis !  

 

Commencement pour votre groupe : Voilà maintenant plusieurs jours que le gouverneur a pris d'assaut la prison, causant la mort de nos proches, dans un havre dit de paix, dorénavant détruit et envahit de rôdeur. 

Vous vous retrouvez dans les bois très à l'Est de la prison dans un coin où vous pourrez trouver des cabanes de chasseurs.

Ca avait été l'horreur la plus totale. Ces tirs de char, d'armes à feu, ces corps qui tombaient, ces rôdeurs qui se faufilaient... La chienlit ! Lori avait combattu de son mieux avec le flingue que lui avait donné Rick. Mais à un moment, il n'y avait plus rien à faire d'autre que de fuir. Elle avait cherché du regard son fils Carl, et son mari, mais ceux-ci étaient hors de son champs de vision. Elle s'était alors rabattue sur l'idée de retrouver sa fille Judith, confiée aux bons soins de Beth, mais il était trop tard pour retourner aussi loin, et Glenn, d'ailleurs, l'en empêcha, l'obligeant à fuir avec lui vers l'Est.

Cela faisait à peine 24h qu'ils avaient fui la prison, qui était désormais un cimetière, mais Lori avait l'impression que ce calvaire avait duré des semaines. L'image de ses enfants et de son mari était sans cesse présente dans sa tête, et à présent elle n'aspirait plus qu'à une chose: les retrouver. Mais il fallait marcher sans s'arrêter, car les rôdeurs avaient très bien pu les suivre. Et dans l'état de fatigue, voire même d'épuisement, dans lequel ils étaient, une attaque pourrait bien leur être fatale! Ils ne tenaient que pas l'énergie du désespoir. Après quelques heures de marche, Glenn s'exclama quelque chose, mais les oreilles de Lori bourdonnaient, et elle ne comprit qu'une fois qu'elle eut elle-même vu de quoi il s'agissait: une cabane! Voilà qui pourrait constituer leur salut: un éventuel abri pour la nuit,e t avec un peu de chance de quoi se nourrir à l'intérieur, pour peu que ce lieu ne soit pas infesté de zombies! Armée de courage et surtout de son flingue, Lori s'approchait avec prudence de la cabane, tandis que Glenn effectuait une sorte de ronde pour s'assurer de la sécurité des alentours du lieu.

Glenn fait signe à Lori de rentrer dans la cabane, elle est sans risque. Quand soudain il voit une silhouette au loin, un homme qui marche vers eux. Quand l'homme (Ribak) les voit il leur fait de grands signes, Glenn hésite à rentrer dans la cabane pour se barricader mais finalement il veux voir qui est cet homme et vous l'attendez sur le perron, armes au poing au cas où. 

Lori s'apprêtait à ouvrir la porte de la cabane, quand elle aperçut la même silhouette que Glenn, se diriger vers eux. Il s'agissait d'un homme. Celui -ci leur faisait des signes. Il n'était à coup sûr pas un rôdeur, c'était certain. Maintenant, à savoir s'il était inoffensif. Les rôdeurs n'étaient pas toujours les ennemis les plus dangereux, les humains pouvaient constituer de sacrés dangers... Il n'y avait qu'à voir ce foutu gouverneur! Et si cet inconnu avait fait partie de sa nouvelle bande? S'il les avait suivis pour "finir le boulot"? Il fallait à tous prix rester sur ses gardes. Lori arma son pistolet et attendit sagement sur le perron, à coté de Glenn, qu'il s'approche encore.

-Qui es-tu? Avance lentement vers nous, mains en évidence!

S'il était bien seul, il serait facile à maîtriser. En revanche, s'il s'avérait qu'il était en bande, et du genre "pas amical", Glenn et Lori risquaient de passer un sale quart d'heure... Mais Glenn venait d'effectuer une ronde, et il aurait senti la présence d'autres individus dans les environs, donc tout laissait à penser que cet homme était seul. Maintenant, à savoir d'où il venait, c'était une autre affaire.

Le jeune homme semblait vouloir coopérer sans moufter... Il avança, mains en l'air comme Lori le lui avait demandé. Glenn et elle restaient cependant sur leurs gardes, après tout ils ne savaient toujours rien de lui. Il était d'ailleurs lui-même bien curieux et demandait d'où ils venaient. Lori inspira profondément avant de lui répondre.

-Es-tu armé?

Il n'avait pas l'air de l'être, mais Lori préféra attendre sa réponse avant de baisser son arme.

-Je m'appelle Lori, et lui c'est Glenn. On habitait dans la prison qui se trouve à l'ouest, mais on a été attaqués par un enfoiré qui a rallié de pauvres gens à sa cause. C'était ça les explosions que tu as entendu. Tous les nôtres se sont éparpillés... ou sont morts.

Ces derniers mots avaient été prononcés avec une certaine amertume dans la voix. La brunette n'avait aucune idée de ce qu'il était advenu de ses enfants et son mari, et ça la rendait folle d'inquiétude.

Le passé l'avait démontré, les belles paroles prononcées par les inconnus n'étaient pas toujours gage de bonne foi. Cependant, il émanait une sincérité particulière des paroles de ce jeune homme, et Lori décida de lui accorder le bénéfice du doute, malgré toutes les épreuves qu'elle et Glenn venaient de traverser. Ils baissèrent leurs armes, du moins n'en pointèrent plus le canon vers Ribak. Après tout, si les rôdeurs arrivaient, ils ne seraient pas trop de trois dans le même camp pour les combattre.

-C'est bon, tu peux te joindre à nous. On vient d'arriver, on n'a pas encore pénétré dans la cabane. Je propose qu'on y entre ensemble.

Elle invita d'un signe de tête Ribak à la rejoindre. Elle ouvrirait la porte de la cabane avec lui, et Glenn assurerait leurs arrières, voilà un plan qui semblait entendu.

-Alors comme ça tu es tout seul? Ca fait combien de temps?

Ribak avait semblé tellement heureux de trouver âme qui vive que sa solitude devait remonter à un sacré bout de temps. Dommage, d'ailleurs, car s'il avait pu croiser d'autres membres du groupe cela aurait permis à lori de peut-être retrouver sa famille. Où donc pouvaient-ils être? Surtout, étaient-ils vivants? Emi avait-elle pu survivre avec Judith? Et Carl et Rick, comment allaient-ils? Elle secoua la tête pour chasser ces pensées obscures, il fallait rester concentrée car elle ne savait pas encore quelles surprise l'intérieur de la cabane pouvait leur réserver. Son coeur se mit à s'accélérer lorsqu'elle posa sa main sur la poignée...

La cabane est clean, mais il vous faut protéger les fenêtres qui sont pour la plupart cassées. Une porte se trouve à l'arrière et donne sur un espace plane muni d'une cabane fermée par un loquet avec cadenas. 

Lori inspira profondément et souffla comme pour se donner du courage avant d'ouvrir violemment la porte de la cabane qui cogna contre le mur intérieur avec un bruit sourd. Un rapide coup d'oeil, armes en avant, lui permit de constater qu'aucun être humain, vivant ou mort, n'était présent à l'intérieur. Elle entra, suivie de Ribak, avec prudence néanmoins, observant tous les recoins. Elle ne tarda pas à constater que les fenêtres présentes avaient leurs vitres cassées, ce qui n'était guère un gage de sécurité.

-Tu peux entrer, Glenn! Les fenêtres sont brisées, il faut qu'on les calfeutre avec quelque chose. Peut-être des planches?

Elle aperçut ensuite à l'arrière de la pièce une porte dont elle s'approcha.

-Allons voir par là...

Elle ouvrit la porte et constata que l'espace, lui aussi, était vide. Il constituerait une chambre, peut-être. Il y avait encore une petite porte verrouillée par un cadenas.

-Vous pensez qu'on doit ouvrir?

La curiosité était forte, peut-être que derrière ce cadenas se trouvaient des denrées alimentaires, ou des armes de chasseurs, qui leur seraient alors fort utiles... Ou peut-être qu'au contraire quelqu'un avait enfermé là des rôdeurs qui avaient constitué une menace pour eux... Il fallait prendre le risque!

Lorsque le cadenas céda suite au coup de Ribak, les survivants découvrirent un tas de nourritures en conserve. Comme si l'homme qui vivait là avant avait déjà tout prévu.

La trouvaille des boites de conserve gardées bien à l'abri grâce à ce foutu cadenas fut le premier événement qui arracha un semblant de sourire à Lori depuis l'attaque de la prison. Voilà qui leur serait salutaire.
Ils étaient à présent tous affairés à réparer et combler les trous aux fenêtres dûs aux bris des carreaux. Lori remarqua que le regard de Glenn était soudain absorbé par quelque chose dans le ciel. Lori essuya son front d'un revers de manche et regarda dans la même direction. De la fumée noire, causée à coup sûr par un feu, et assez conséquent au vu de la taille de cette fumée!

-Regardez ça! Si ce feu s'approche de nous, on est cuits!

Après tant d'efforts pour se mettre à l'abri, tout semblait à nouveau être mis en péril... Peut-être que les garçons auraient une idée?

En effet, le temps était compté. Plus Lori regardait le ciel, plus l'évidence montrait le bout de son nez: il s'agissait bel et bien d'un feu, et au vu de la taille de la fumée, un feu gigantesque! Ils ne pourraient certainement pas l'éteindre à eux trois.

-C'est un feu! Et on ne pourra pas l'éteindre! Ca m'emmerde de dire ça, mais je crois qu'on va devoir quitter les lieux et s'éloigner le plus possible de cette fumée.

Ce feu leur rendrait service en éradiquant quelques rôdeurs, mais les desservirait en ruinant leur chance de loger dans les cabanes de chasseurs. Il fallait prendre quelques provisions et fuir. Lori ne tarda pas à imiter Ribak en attrapant des conserves et les fourrant dans son sac-à-dos. Il fallait en prendre le plus possible, mais pas trop pour quand même pouvoir courir. Une fois que Glenn et Ribak eurent chargé eux aussi leurs sacs de tout ce qui pouvait s'avérer utile, elle récupéra ses armes et sortit de la cabane. Les oiseaux fuyaient dans une certaine direction.

-Nous devrions les suivre.

Lori eut alors une pointe au coeur. Rick et Carl avaient-ils eu la possibilité de fuir cet incendie? Etaient-ils en sécurité? Et Judith, quelqu'un avait-il eu pitié d'elle et l'avait-il pris sous son aile? Emi était-elle assez forte pour s'en occuper et survivre elle-même? Tant de questions qui ne trouveraient peut-être jamais de réponse et qui lui fendaient le coeur.

Après de longs moments passés à courir, suivant la direction que les oiseaux leur montraient, Ribak demanda à ce que tout le monde s'arrête. Le pauvre avait l'air épuisé, et ça se comprenait... Lori et Glenn l'étaient aussi. Mais au bout d'un moment, on ne sentait plus la douleur ni la fatigue, le corps se mettait comme sur "pilote automatique". Lori s'arrêta, ainsi que Glenn, et chacun reprit son souffle autant que possible. Ils étaient tous épuisés et à bout de souffle.

-C'est vrai, mais on n'a pas d'autre ...solution si on ne veut pas finir brûlés vifs. Il me semble qu'il y a ... une clairière par là-bas, si on se bouge on doit pouvoir... l'atteindre. Sans arbres, le feu n'arrivera pas jusqu'à nous. Et si par chance, comme tu dis, on trouve un bâtiment en pierres, ...on sera sauvés, mais on n'en a pas vu avec Glenn...

Ses paroles étaient entrecoupées par sa respiration qu'elle avait du mal à calmer tant son coeur battait vite et fort. Il n'y avait pas une seconde à perdre, et Lori avait couru comme jamais pour tâcher de s'éloigner le plus possible de la fumée qui risquait de les étouffer.

Lori regarda tour à tour Glenn et Ribak, et hocha la tête. La décision semblait entendu.

-Bien. Je pense qu'on n'a pas le choix de toutes façons. Le seul risque, comme tu dis, ce sera les rôdeurs, car je pense qu'eux aussi vont vouloir éviter le feu, mais ils ne sont pas aussi rapides qu'un humain donc beaucoup sans doute seront détruits par les flammes.

Elle regarda autour d'elle, et la fumée noire semblait dangereusement se rapprocher. Elle prit alors une bouteille d'eau à moitié vide qui était accrochée à son sac à dos, et mouilla une vieille étole qui lui servait d'écharpe.

-Mais avant de repartir, voici une solution pour la fumée. Mouillez un tissu et mettez-le sur votre nez, ça permettra de ne pas s'étouffer, du moins, moins vite.

Elle tendit sa bouteille à Ribak tandis que Glenn s'exécutait avec la sienne. Lori noua derrière sa nuque son foulard et reprit ensuite le chemin en direction de la clairière. Elle ne savait plus exactement à quelle distance elle se trouvait mais espérait qu'ils l'atteindraient bientôt car la fatigue se faisait sérieusement ressentir: l'épuisement de tous ces déplacements hâtifs, la faim, le poids des sac remplis...

A courir à travers une forêt, trouver un bâtiment semblait inespéré. En revanche, la clairière était en vue, et c'était une nouvelle assez bonne: en se mettant au milieu, et donc loin des arbres qui représentaient des combustibles évidents, ils avaient au moins une chance de ne pas finir cramés. Cependant l'inconvénient était le risque de voir débarquer des rôdeurs enflammés.
A bout de souffle, Lori, Glenn et Ribak arrivèrent donc au milieu, dans l'herbe. Lori se jeta littéralement sur le sol, en toussant, retirant le mouchoir qu'elle avait sur le nez. Machinalement, elle se retourna pour voir ce qui se passait derrière. La fumée noire s'élevai vers le ciel. Qu'avait-il bien pu se passer?

-Ca va Glenn? Ribak?

Ces quelques mots avaient été difficiles à prononcer tant elle était à bout de souffle, mais il valait toujours mieux s'assurer que ses alliés allaient bien.

Ouais bon... ne pas être au top de sa forme, c'était pas vraiment un scoop mais les nerfs n'aidant pas, Lori ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire d'une ou deux secondes. Ils n'étaient clairement pas en forme, c'était le moins qu'on puisse dire. Veiller à tour de rôle, une autre évidence... C'était évident, avec ce genre de réflexion, que Ribak était demeuré seul depuis un moment... Glenn et Lori quant à eux étaient des habitués de ce genre de procédure.

-Je prends le premier quart, tâchez de vous reposer.

Elle se redressa et s'installa en tailleur, déposant à coté d'elle son sac-à-dos plein à craquer de conserves et autres choses utiles glanées ci et là.

-Non, évitons le feu, la lumière les attire!

Elle en profita pour choper une boite de fruits au sirop dans son sac et l'ouvrit pour commencer à en manger. Elle avait l'impression que cela faisait une éternité qu'elle n'avait rien eu de si bon dans la bouche. Un peu de sucre, ça ne ferait pas de mal.

-On va s'en sortir... murmura-t-elle comme pour elle-même. Il le faut.